Le fer est un nutriment essentiel au bon fonctionnement de notre organisme, pourtant il est souvent négligé, en particulier chez les femmes. Selon Gil Blander, Ph.D., biologiste et expert en longévité reconnu internationalement, une carence en fer touche fréquemment les femmes en âge de procréer, surtout celles qui ont une activité physique régulière. Le problème ? Beaucoup l’ignorent et en subissent les conséquences au quotidien.
Pourquoi les femmes sont-elles plus à risque de carence en fer ?
Plusieurs facteurs expliquent cette prédisposition féminine :
- Les menstruations : les saignements mensuels entraînent une perte de fer importante
- La grossesse : les besoins en fer sont presque doublés pour subvenir à ceux du fœtus
- L’activité physique intense : elle augmente le renouvellement des globules rouges et les pertes en fer via la sueur et l’hémolyse induite par l’effort
Les signes qui doivent alerter
Une carence en fer ne se manifeste pas toujours de façon évidente mais certains symptômes sont révélateurs :
- Une fatigue persistante, un manque d’énergie
- Un essoufflement à l’effort
- Des maux de tête fréquents
- Une pâleur cutanée
- Une chute de cheveux plus importante
Au-delà de l’impact sur la forme physique, une carence en fer prolongée peut aussi réduire les capacités intellectuelles et la productivité au travail. Il est donc crucial d’être vigilant à ce sujet pour préserver sa santé et ses performances.
Comment savoir si l’on manque de fer ?
La façon la plus fiable de dépister une carence est de réaliser une prise de sang en laboratoire. Gil Blander recommande un dosage complet comprenant :
- L’hémoglobine : la protéine qui transporte l’oxygène dans le sang
- La ferritine : les réserves en fer de l’organisme
Ce dernier paramètre est particulièrement important car il permet de repérer une carence dès les premiers stades, avant même que l’hémoglobine ne soit affectée.
Les clés pour rétablir ses stocks de fer
Pas de panique, il est tout à fait possible de remonter la pente grâce à quelques ajustements simples :
- Miser sur une alimentation riche en fer avec des aliments comme la viande rouge, les légumineuses, les légumes verts, les fruits secs.
- Optimiser l’absorption du fer en l’associant à de la vitamine C (agrumes, poivron, kiwi…) et en évitant thé, café ou produits laitiers au moment des repas.
- Envisager une supplémentation adaptée après avis médical pour combler les besoins sur une période donnée.
La clé est d’être à l’écoute de son corps et de ne pas hésiter à se faire dépister régulièrement, surtout si l’on cumule plusieurs facteurs de risque.
Gil Blander, Ph.D., expert en longévité
En prenant soin de surveiller son statut en fer et d’adopter de bonnes habitudes, il est possible de retrouver vitalité et bien-être au quotidien. Alors mesdames, pensez au fer, cet allié insoupçonné de votre santé !