En 2015, j’ai tout vendu pour parcourir le monde. Déjà en surpoids, je croyais naïvement que voyager me remettrait en forme. Pendant 4 ans, je me suis réveillée dans des endroits incroyables dans 25 pays, mais mon poids de 158 kilos pour 1m65 rendait chaque journée éprouvante. Mon rêve de nomade s’est brisé en Sicile, essoufflée par les 88 marches menant à mon appartement. J’ai réalisé qu’il était temps de changer de vie.
Je ne voulais plus seulement survivre, je voulais vivre en bonne santé. Ayant perdu ma mère à 57 ans, je refusais de connaître le même sort. À 46 ans, je me suis fixé un objectif : être plus en forme à 50 ans qu’à 40. Un véritable défi, relevé en adoptant progressivement de nouvelles habitudes. Depuis, j’ai perdu 50 kilos et retrouvé taille L après avoir atteint le 4XL. Je peux marcher 10 kilomètres sans douleur, moi qui peinais à en faire un seul. Voici les 7 changements qui ont transformé ma vie :
Bouger au quotidien
M’installer à Victoria au Canada m’a permis d’adopter un mode de vie actif. Je vis à 15 minutes à pied du centre-ville, des commerces, et à 5 minutes d’un parc et de l’océan. Mes déplacements se font principalement à pied, complétés par l’autopartage et les transports en commun. Mon chariot de courses permet de rapporter une semaine de provisions sans effort. Pendant que je regarde la télé, j’en profite pour m’étirer et faire du Qi Gong.
Manger et bouger en pleine conscience
Je ne compte plus les calories, préférant me fier à mes sensations. Smoothies et boissons sucrées ne me rassasient pas, alors j’évite d’en consommer. Sur une semaine, mon alimentation s’équilibre naturellement entre repas végétariens légers et d’autres plus consistants. L’essentiel est d’être à l’écoute de mon corps.
Cuisiner maison
Frustrée de manger au restaurant pendant mes voyages, j’ai compensé en me mettant vraiment aux fourneaux. J’ai appris à faire des pâtes en Italie, puis j’ai pétri mon pain et mijoté des plats pendant des heures. Je prépare tout de A à Z, du yaourt jusqu’aux sauces relevées. Même après avoir découvert mon intolérance au gluten, j’ai relevé le défi en adaptant mes recettes plutôt que de me priver. Ce temps en cuisine est aussi bénéfique que du sport, et bien plus agréable !
S’inspirer des émissions culinaires
Je n’ai pas grandi dans une famille de fins gourmets. Pour m’ouvrir à de nouvelles saveurs, je me suis passionnée pour les émissions de cuisine comme MasterChef Australie. Elles m’ont appris à mettre les légumes à l’honneur et à considérer la viande comme un accompagnement. Je m’amuse à reproduire des recettes d’émissions et de grands chefs en les adaptant à mes goûts. Une révélation !
Créer un potager sur mon balcon
Sur mon balcon de 7,5 m2, j’ai aménagé une mini jungle comestible. Chaque jour, je cueille de quoi parfumer mes plats : ciboulette sur mes œufs, estragon sur mon poulet rôti… Pendant quelques mois, j’ai toujours une salade fraîche à portée de main. Ce rituel me ressource quand je télétravaille, un vrai shoot de chlorophylle et de vitamines !
Limiter les collations nocturnes
Sans m’imposer un couvre-feu alimentaire strict, je veille à respecter au moins 12h sans manger après le dîner. Auparavant, je grignotais devant la télé en buvant du vin, un cercle vicieux. Aujourd’hui, je m’autorise un fruit ou un chocolat chaud amer en soirée, mais c’est tout. Ma digestion et mon sommeil s’en portent bien mieux !
Écouter mes sensations plutôt que la balance
Mon poids peut fluctuer de 2 kilos dans la journée, de quoi se décourager ! Alors je me concentre sur mes sensations : facilité à me déplacer, aisance dans mes vêtements… C’est ça le vrai succès. Mon parcours a débuté par un constat amer en Sicile, quand la douleur m’empêchait d’explorer ce lieu sublime. Je rêve d’y retourner et d’arpenter ses ruelles escarpées sans plus jamais souffrir. Car le bonheur, c’est la liberté de pouvoir se lancer dans n’importe quelle aventure !