En quête d’une peau plus jeune et éclatante, de plus en plus de femmes se tournent vers les traitements esthétiques non invasifs. Qu’il s’agisse de lasers, d’ultrasons ou d’injections, ces interventions promettent des résultats visibles sans passer par la case bistouri. Mais saviez-vous qu’un simple changement dans votre alimentation peut considérablement booster leur efficacité ? Découvrez l’astuce méconnue d’un médecin pour optimiser vos soins.
Le boom des traitements esthétiques non chirurgicaux
Selon les dernières données de la Société Américaine de Chirurgie Esthétique, le nombre de procédures esthétiques a bondi de 14% entre 2029 et 2022, avec une augmentation spectaculaire de 23% pour les traitements non invasifs. Un engouement qui s’explique par leur capacité à réduire les rides, raffermir la peau et estomper les imperfections, le tout sans incisions ni cicatrices.
Mais ces interventions représentent un investissement conséquent, parfois douloureux, qui nécessite souvent plusieurs séances. Pour en tirer un maximum de bénéfices, il est donc essentiel de mettre toutes les chances de son côté. Et cela commence par ce qu’on met dans son assiette !
Les nutriments, clé de voûte d’un traitement réussi
Le Dr Glenicia Nosworthy, spécialiste en médecine interne et en médecine esthétique, insiste sur le rôle crucial de l’alimentation dans la production de collagène et d’élastine, les protéines responsables de la fermeté et de l’élasticité de la peau :
Quand on stimule la production de collagène avec des traitements esthétiques, il faut se demander : de quoi les cellules ont-elles besoin pour fabriquer ce collagène ? La réponse, ce sont des nutriments et des protéines de qualité, les éléments constitutifs de nos cellules.
Dr Glenicia Nosworthy
Concrètement, cela signifie que si notre organisme ne dispose pas des « matières premières » nécessaires, à savoir les acides aminés contenus dans les protéines, les résultats de nos injections et autres lasers seront forcément limités. On aura beau multiplier les séances, on n’obtiendra jamais le même effet que quelqu’un qui apporte suffisamment de protéines à sa peau.
100 grammes de protéines par jour, le minimum syndical
Combien de protéines consommer exactement pour doper sa production de collagène ? D’après Jennifer Hanway, nutritionniste et experte en nutrition cutanée, l’apport recommandé se situe entre 1 et 2 grammes par kilo de poids corporel. Pour la plupart des femmes, cela correspond à un objectif quotidien de 100 à 120 grammes.
Un chiffre loin d’être anodin quand on sait que l’apport protéique moyen des Françaises plafonne à 80 grammes par jour. Et encore, il s’agit là d’une moyenne : chez les plus de 65 ans, seulement 13% des femmes atteignent les 100 grammes quotidiens !
Compléments de collagène : un boost d’acides aminés
Pour combler ce déficit, Jennifer Hanway conseille donc de revoir ses apports en protéines. Viandes, poissons, œufs, produits laitiers… Les aliments riches en protéines ne manquent pas. On peut aussi se tourner vers les compléments de collagène, une source concentrée d’acides aminés spécifiques comme la glycine et la proline.
Attention toutefois à ne pas en faire sa source principale de protéines : le collagène seul ne contient pas tous les acides aminés essentiels. Il doit être vu comme un complément, et non un substitut à une alimentation équilibrée.
En résumé : mangez varié, mangez protéiné !
On l’a vu, les traitements esthétiques non invasifs ont le vent en poupe. Mais pour en tirer tous les bénéfices, il est indispensable de fournir à sa peau les nutriments dont elle a besoin, au premier rang desquels les protéines. En veillant à consommer chaque jour vos 100 grammes d’aliments protéinés, éventuellement associés à une cure de collagène, vous mettrez toutes les chances de votre côté pour une peau plus jeune, plus ferme et plus lumineuse. De quoi rentabiliser vos séances chez l’esthéticienne !
