Le 27 juillet prochain, l’octogone de l’UFC 304 sera le théâtre d’un combat très attendu. Leon Edwards, le champion des poids mi-moyens, y affrontera Belal Muhammad pour une revanche qui s’annonce explosive. Surnommé « Rocky » par ses amis, le Britannique d’origine jamaïcaine compte bien effacer le souvenir de leur précédente confrontation en 2021, qui s’était soldée par un « no contest » suite à un coup de doigt accidentel dans l’œil de son adversaire.
Mais au-delà de l’enjeu sportif, Edwards voit aussi dans ce combat l’occasion de représenter fièrement son pays natal, la Jamaïque, dont il est devenu le premier champion UFC. Une fierté qu’il porte comme un étendard :
Une préparation physique et mentale d’acier
Pour arriver au sommet, Edwards a dû redoubler d’efforts à l’entraînement. Adepte des séances intensives mêlant force, cardio et technicité, il passe de longues heures dans les salles de sport et sur les tapis. Haltérophilie, course avec charge, sparring… rien n’est laissé au hasard.
Sa recette pour progresser dans les arts martiaux mixtes ? Répéter inlassablement les gestes, encore et encore. Selon lui, aucun exercice ne remplace le fait de pratiquer son sport :
Mais la préparation d’Edwards ne se limite pas à l’aspect physique. Le mental joue un rôle clé, surtout à l’approche d’un combat de cette envergure. Pour évacuer la pression, le champion aime passer du temps avec son équipe lors de longues marches :
C’est une forme de méditation qui me permet de faire le vide, d’avoir les idées claires sur mon plan de combat et de poser toutes mes questions aux coachs.
Un régime alimentaire calculé au gramme près
En période de préparation intensive, l’alimentation d’Edwards est elle aussi méticuleusement étudiée. Exit la viande rouge, place au poulet et au poisson pour garder son poids sous contrôle. Ses suppléments de prédilection ? Whey protéine, créatine, vitamines D, magnésium, zinc… Le tout rythmé par des shakes protéinés toutes les 3 heures pour répondre aux besoins énergétiques colossaux engendrés par les entraînements.
La pression de combattre à domicile
Si le fait de combattre en Angleterre représente un avantage indéniable pour Edwards, qui pourra compter sur le soutien du public, cela s’accompagne aussi d’une pression supplémentaire. Heureusement, celui qui n’a jamais perdu un combat au Royaume-Uni peut compter sur la présence de ses proches pour le soutenir et le remotiver.
Nul doute que Leon « Rocky » Edwards donnera tout le 27 juillet pour conserver sa ceinture de champion et prouver qu’il est bien le meilleur combattant de sa catégorie. Avec la rage de vaincre qui l’anime, son adversaire Belal Muhammad a du souci à se faire…