Le monde du bodybuilding est en deuil. Illia Golem, un bodybuilder biélorusse de 36 ans surnommé « le plus monstrueux du monde », s’est éteint le 10 septembre 2024. Célèbre pour son physique hors-norme de 154 kg avec des biceps de 64 cm, il était suivi par de nombreux athlètes et admiré pour sa détermination à repousser les limites.
Une transformation physique extrême
Inspiré dès son plus jeune âge par les physiques d’Arnold Schwarzenegger et Sylvester Stallone, Illia Golem s’est lancé à corps perdu dans le bodybuilding. Au fil des années, sa silhouette s’est métamorphosée, atteignant des proportions surréalistes qui lui ont valu le surnom de « Mutant ».
Malgré ses mensurations et ses records personnels impressionnants comme un développé couché à 270 kg, Illia Golem n’a jamais concouru sur scène en compétition professionnelle. C’est surtout grâce à sa présence sur les réseaux sociaux et ses vidéos d’entraînement pour la marque de compléments 5% Nutrition qu’il s’est fait connaître du grand public.
Un régime alimentaire démesuré
Pour soutenir sa masse musculaire colossale, Illia Golem s’astreignait à un régime extrêmement dense et volumineux. Il consommait 7 repas XXL par jour, ingérant plus de 16 000 calories quotidiennes. Au menu, des quantités gargantuesques d’aliments protéinés comme 108 pièces de sushis ou 2,5 kg de steak !
Si les fans d’Illia Golem voyaient en lui un homme inspirant qui poursuivait son art en repoussant les frontières du corps, sa disparition soudaine à seulement 36 ans pose question. Les causes exactes de son décès n’ont pas été révélées, mais il s’ajoute à une préoccupante liste de bodybuilders morts récemment bien trop jeunes comme Antonion Souza (26 ans) ou Neil Currey (34 ans).
Les dangers d’un bodybuilding sans limites
Si le bodybuilding à haut niveau demande une discipline de fer, certains athlètes semblent parfois aller trop loin dans leur quête du physique ultime. Un sport poussé à l’extrême avec des prises de masse et des régimes démesurés qui peuvent mettre en péril la santé, comme en témoigne hélas la disparition d’Illia Golem dans la fleur de l’âge.
Sans vouloir ternir son héritage, ce triste événement amène à s’interroger sur les dérives d’un bodybuilding sans limites. Jusqu’où peut-on aller pour transformer son corps en œuvre d’art au détriment de sa propre santé ? Comment évoluer vers un bodybuilding plus durable et responsable pour préserver les athlètes ?
Des questions cruciales pour l’avenir de ce sport qui doit trouver un équilibre entre performance, spectacle et santé. En attendant, les fans d’Illia Golem pleurent un athlète hors-norme et charismatique, qui aura marqué le bodybuilding à sa façon. Un physique monstrueux et démesuré qui incarnait pour beaucoup l’expression ultime de la passion du muscle.