Nous rêvons tous de garder un esprit vif et alerte, quel que soit notre âge. Mais saviez-vous qu’à partir de 30 ans, notre cerveau commence déjà à rétrécir ? Pas de panique, des solutions existent pour préserver notre capital cérébral le plus longtemps possible. Louisa Nicola, neurophysiologiste et fondatrice de Neuro Athletics, nous livre ses conseils d’experte.
Une atrophie cérébrale dès 30 ans
Selon Louisa Nicola, le cerveau commence à s’atrophier, c’est-à-dire à rétrécir, dès l’âge de 30 ans. Un phénomène tout à fait normal, lié au vieillissement, mais qu’il est possible de ralentir en adoptant les bons réflexes. Tout comme la production de collagène diminue dans notre peau à partir de 25 ans, certains nutriments essentiels au bon fonctionnement cérébral, comme la créatine, voient leur synthèse ralentir avec l’âge.
Le secret d’un cerveau en bonne santé
Pour Louisa Nicola, trois facteurs clés permettent de garder un cerveau en pleine forme :
- Le sommeil : un sommeil de qualité est essentiel pour « nettoyer » le cerveau des toxines accumulées dans la journée. Un manque de sommeil chronique peut favoriser l’accumulation de protéines liées à la maladie d’Alzheimer.
- L’exercice physique : l’activité sportive, en particulier l’entrainement aérobie et en résistance, stimule la production de nouveaux neurones dans l’hippocampe, la zone du cerveau liée à la mémoire et aux émotions.
- Les compléments alimentaires : certains nutriments comme les oméga-3 (EPA et DHA) et la créatine sont essentiels à la bonne santé cérébrale. Une supplémentation de qualité peut s’avérer bénéfique.
Une routine bien-être pour son cerveau
En plus d’une alimentation équilibrée, riche en acides gras oméga-3, en antioxydants et en vitamines (en particulier les vitamines B), Louisa Nicola conseille d’intégrer dans son quotidien :
- Du repos : se coucher tôt pour optimiser son sommeil, faire des micro-siestes dans la journée…
- De l’exercice : au moins 20 minutes par jour d’activité aérobie (marche rapide, course, vélo…) et 2-3 séances de renforcement musculaire par semaine.
- De la méditation ou du yoga : des pratiques qui aident à gérer le stress, lui aussi délétère pour les neurones.
- De la stimulation intellectuelle : apprentissage, jeux de logique, lecture… Faire travailler son cerveau aide à développer sa « réserve cognitive ».
Vous l’aurez compris, même s’il est impossible d’arrêter complètement le vieillissement cérébral, nous avons entre nos mains de nombreuses clés pour garder un cerveau en bonne santé le plus longtemps possible. À nous de jouer !