Saviez-vous que l’âge de vos cellules pourrait différer de votre âge réel ? C’est ce qu’on appelle l’âge biologique, et selon une récente étude, il pourrait avoir un impact significatif sur votre santé cérébrale à long terme. Plongeons ensemble dans les résultats fascinants de ces travaux publiés dans le BMJ Journal of Neurology, Neurosurgery, and Psychiatry.
Un âge biologique avancé lié à un surrisque de démence et d’AVC
L’étude en question a suivi 325 870 participants de la UK Biobank et a analysé 18 biomarqueurs cliniques pour déterminer leur âge biologique. Les chercheurs ont ensuite examiné si un âge biologique supérieur à l’âge chronologique augmentait les risques de démence, d’AVC, de sclérose latérale amyotrophique (SLA) et de maladie de Parkinson.
Les résultats sont sans appel : un âge biologique avancé est corrélé avec un surrisque de démence, d’AVC et de SLA. Seule la maladie de Parkinson ne semble pas liée à l’âge biologique. Bien qu’il s’agisse d’une étude observationnelle ne pouvant prouver un lien de causalité directe, cela suggère que prendre soin de sa santé cardiométabolique pourrait ralentir, voire prévenir, l’apparition de troubles neurodégénératifs.
Des facteurs de risque modifiables
Bonne nouvelle : de nombreux facteurs influençant l’âge biologique peuvent être améliorés grâce à de saines habitudes de vie :
- Adoptez une alimentation riche en nutriments
- Pratiquez une activité physique régulière
- Donnez la priorité à un sommeil de qualité
- Gérez votre stress au quotidien
Ce n’est pas une découverte en soi que des paramètres comme la glycémie ou la fonction pulmonaire jouent un rôle dans le développement des maladies. Néanmoins, comprendre les implications d’un âge biologique supérieur à son âge réel met en lumière l’importance capitale d’un mode de vie sain pour préserver son capital santé.
Vers une médecine préventive personnalisée ?
À l’avenir, les tests d’âge biologique pourraient permettre aux professionnels de santé d’évaluer plus finement les risques de chacun et de mettre en place des traitements préventifs de façon précoce et ciblée. Bien entendu, l’âge biologique n’est pas le seul facteur à prendre en compte. La génétique, les antécédents familiaux, les maladies chroniques et le mode de vie entrent aussi en jeu.
Il faudra encore affiner les recherches pour déterminer le lien entre âge biologique et risque accru pour d’autres maladies chroniques au-delà des pathologies cérébrales. Mais une chose est sûre : cette étude nous rappelle que vieillir ne rime pas forcément avec « tomber malade », du moins d’un point de vue biologique !
En conclusion
Si vous souhaitez en savoir plus sur les tests d’âge biologique et les meilleures options à faire à domicile, n’hésitez pas à consulter notre guide. Vous pouvez aussi écouter notre podcast avec le Dr Kara Fitzgerald, spécialiste de la question, pour découvrir comment inverser son âge biologique.
Rappelez-vous : il n’est jamais trop tard pour adopter un mode de vie bénéfique pour votre santé et votre cerveau ! De petits changements au quotidien peuvent faire une grande différence sur le long terme. Alors, prêt à relever le défi ?