Le prédiabète, un précurseur du diabète de type 2, touche de plus en plus de personnes à travers le pays. Cette condition préoccupante se caractérise par une glycémie plus élevée que la normale, augmentant les risques de développer un diabète et des maladies cardiovasculaires. Mais savez-vous quels sont les facteurs qui peuvent accroître vos chances d’être concerné ? Découvrons ensemble 8 facteurs de risque méconnus pointés du doigt par les experts.
Un tour de taille qui s’épaissit, un signal d’alarme
L’un des principaux facteurs de risque du prédiabète est un indice de masse corporelle (IMC) dans la catégorie « surpoids ». En effet, l’excès de poids, surtout au niveau abdominal, favorise l’insulinorésistance, cette incapacité des cellules à répondre correctement à l’insuline. Résultat : le sucre s’accumule dans le sang, faisant grimper la glycémie.
L’âge, un facteur à ne pas négliger
Avec les années qui passent, le risque de prédiabète augmente. Les personnes de 45 ans et plus sont particulièrement concernées. Pourquoi ? Avec l’âge, l’organisme devient moins efficace pour gérer le glucose, et l’activité physique a souvent tendance à diminuer, deux éléments propices au développement d’un prédiabète.
Des antécédents familiaux révélateurs
Les facteurs génétiques jouent un rôle non négligeable. Si l’un de vos parents ou frères et sœurs est atteint de diabète de type 2, votre risque de prédiabète est accru. Une raison de plus pour rester vigilant et adopter un mode de vie sain !
Sédentarité, l’ennemie de la glycémie
Bouger moins de 3 fois par semaine augmente significativement le risque de prédiabète. L’activité physique régulière aide en effet à maintenir un poids santé, à améliorer la sensibilité à l’insuline et à réguler la glycémie. Alors, on enfile ses baskets ?
Grossesse et poids de naissance, des indices à surveiller
Les femmes ayant donné naissance à un bébé de plus de 4 kg ou ayant eu un diabète gestationnel pendant leur grossesse sont plus à risque de développer un prédiabète. Un suivi régulier et l’adoption de saines habitudes sont alors primordiaux.
SOPK, un trouble hormonal en cause
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est associé à un risque accru de prédiabète. Ce trouble hormonal fréquent favorise en effet l’insulinorésistance. Un dépistage régulier est donc recommandé pour les femmes concernées.
Origine ethnique, tous égaux face au prédiabète ?
Certaines populations sont plus touchées que d’autres. C’est le cas des Afro-Américains, des Hispaniques, des Amérindiens, des habitants des îles du Pacifique et des Américains d’origine asiatique. Des facteurs génétiques et environnementaux pourraient expliquer cette disparité.
Dépister et agir, les clés de la prévention
Si vous présentez un ou plusieurs de ces facteurs de risque, parlez-en à votre médecin. Un simple test sanguin permet de dépister un prédiabète. Et en cas de diagnostic positif, rassurez-vous : de simples changements dans vos habitudes de vie (alimentation équilibrée, activité physique régulière, gestion du stress…) peuvent vous aider à inverser la tendance et à éloigner le spectre du diabète.
En conclusion, le prédiabète est un véritable enjeu de santé publique. Connaître ses facteurs de risque, même les plus méconnus, c’est se donner les moyens d’agir à temps pour prévenir les complications. N’attendez plus, prenez votre santé en main dès aujourd’hui !