Vous cherchez à optimiser votre apport en protéines pour favoriser votre développement musculaire, mais vous souhaitez privilégier des sources végétales ? Une étude récente publiée dans le Journal of Nutrition révèle qu’une option inattendue pourrait bien faire l’affaire : les algues !
La spiruline et la chlorelle passées au crible
Les chercheurs se sont intéressés à deux types d’algues couramment disponibles sur le marché : la spiruline et la chlorelle. Bien connues pour leur richesse en micronutriments comme les caroténoïdes, les vitamines B et bien d’autres, elles se distinguent également par leur teneur élevée en protéines.
L’objectif de l’étude était d’évaluer si ces algues constituaient une source adéquate de protéines pour favoriser la synthèse des protéines musculaires. Pour cela, de jeunes adultes en bonne santé ont été soumis à une séance d’entraînement en résistance, suivie de la consommation d’une boisson post-entraînement contenant 25 grammes de spiruline, de chlorelle ou d’une protéine fongique servant de contrôle.
Analyse des échantillons sanguins et musculaires
Les scientifiques ont ensuite analysé des échantillons sanguins et musculaires des participants, ainsi que les taux d’acides aminés et de tissus musculaires, en comparant les valeurs de base avec celles obtenues quatre heures après la prise de la boisson protéinée.
Les résultats sont sans appel : les algues pourraient bien être le prochain ingrédient secret pour atteindre vos objectifs protéinés. Non seulement la consommation de spiruline ou de chlorelle a augmenté les concentrations d’acides aminés dans le sang, mais elle a également favorisé la synthèse des protéines myofibrillaires, autrement dit le développement musculaire.
La spiruline s’est révélée légèrement supérieure à la chlorelle, mais les deux se sont avérées efficaces et prometteuses en tant que sources de protéines pour l’avenir.
Ino Van Der Heijden, MSc, co-auteur de l’étude
Une première mondiale
Cette étude est la première à conclure que la spiruline et la chlorelle peuvent contribuer au développement musculaire et à l’augmentation des taux d’acides aminés, grâce à leur forte teneur en protéines. Une découverte qui tombe à point nommé, alors que l’intérêt pour l’augmentation de l’apport en protéines ne cesse de croître.
Face à l’impact environnemental de l’agriculture animale, il est crucial de se tourner vers des sources de protéines durables. Comme l’explique Ino Van Der Heijden, co-auteur de l’étude :
De plus en plus de personnes essaient de manger moins de viande pour des raisons éthiques et environnementales, ce qui suscite un intérêt croissant pour les protéines non animales et produites de manière durable. Nous pensons qu’il est important et nécessaire de commencer à examiner ces alternatives, et nous avons identifié les algues comme une source de protéines nouvelle et prometteuse.
Ino Van Der Heijden, MSc
Comment en profiter ?
Que vous ajoutiez de la spiruline à votre smoothie ou de la chlorelle à votre eau, ces résultats suggèrent que les algues pourraient bien être la solution dont vous avez besoin pour atteindre vos objectifs protéinés quotidiens. Et cerise sur le gâteau, les bienfaits seront décuplés si vous consommez ces super-aliments après une séance d’entraînement !
Alors, prêt(e) à incorporer les algues dans votre routine protéinée ? Voici quelques idées pour vous lancer :
- Ajoutez 1 à 2 cuillères à café de spiruline ou de chlorelle en poudre à vos smoothies verts matinaux.
- Enrichissez vos salades de midi avec des algues séchées comme la dulse ou la laitue de mer.
- Optez pour des en-cas à base d’algues comme des crackers à la spiruline ou des energy balls à la chlorelle.
- Incorporez une cuillère à soupe de poudre d’algues à votre boisson post-entraînement préférée.
N’oubliez pas que la cohérence est la clé. Adoptez progressivement ces nouvelles habitudes et vous constaterez rapidement les effets bénéfiques des algues sur votre développement musculaire et votre bien-être général.
Les algues, un atout de taille pour une alimentation protéinée, éthique et responsable. Et si c’était ça, l’avenir de la nutrition sportive ?
