Halloween approche à grands pas, et avec lui son lot de citrouilles, de déguisements effrayants… et de montagnes de bonbons ! En tant que parents, difficile de savoir quelle quantité autoriser à nos petits monstres. Trop de restrictions risquent de rendre les sucreries encore plus attrayantes, mais un accès illimité n’est pas non plus la solution. Alors, quel est le juste milieu ? Nous avons interrogé 7 diététiciens pour connaître leur avis sur la question. Et leurs réponses pourraient bien vous surprendre !
Une approche équilibrée, la clé du succès
Tous les diététiciens interrogés sont unanimes : la restriction pure et dure n’est pas une stratégie efficace sur le long terme. Au contraire, elle a tendance à produire l’effet inverse de celui escompté.
Comme l’explique la diététicienne Malina Malkani, « J’ai constaté que les restrictions alimentaires ont tendance à renforcer l’obsession pour les sucreries. » En tentant de contrôler à l’excès la consommation de bonbons, on leur donne finalement plus de pouvoir et d’attrait aux yeux des enfants.
Responsabiliser plutôt que restreindre
La diététicienne Lauren Manaker adopte la même approche avec sa fille : « Je la laisse manger ce qu’elle veut dans sa récolte d’Halloween. Comme les bonbons ne sont pas un aliment ‘interdit’, cela les rend moins exceptionnels et attirants à ses yeux. »
Le but est d’aider nos enfants à développer une relation saine et équilibrée avec la nourriture, sans diaboliser certains aliments. La diététicienne Marina Chaparro insiste sur l’importance de ne pas utiliser les sucreries comme une récompense ou un moyen de pression.
Des astuces pour gérer le trop plein de bonbons
Si l’interdiction n’est pas la solution, comment éviter que nos enfants ne se gavent de sucreries pendant des semaines ? Voici quelques conseils de nos experts :
- Laisser le champ libre la semaine suivant Halloween, en insistant sur le brossage de dents. La nouveauté passée, la plupart des enfants se lasseront naturellement (Barbie Cervoni).
- Proposer les bonbons au dessert du déjeuner ou du dîner, sans en faire une récompense. Les dédramatiser (Julie Lopez).
- Inclure d’autres options comme des fruits, des en-cas salés pour varier les plaisirs (Lauren Manaker).
- Impliquer les enfants : les laisser choisir un nombre défini de bonbons par jour, faire un classement par catégories, organiser un échange de friandises avec les amis (Marina Chaparro).
L’essentiel est de faire des bonbons un aliment comme un autre, ni récompense, ni source de conflit. Nos enfants développeront ainsi un rapport équilibré à ce petit plaisir, sans culpabilité ni obsession. Une approche bienveillante et responsabilisante qui demande certes des efforts, mais porte ses fruits sur le long terme !
Des astuces pour gérer le trop plein de bonbons
Si l’interdiction n’est pas la solution, comment éviter que nos enfants ne se gavent de sucreries pendant des semaines ? Voici quelques conseils de nos experts :
- Laisser le champ libre la semaine suivant Halloween, en insistant sur le brossage de dents. La nouveauté passée, la plupart des enfants se lasseront naturellement (Barbie Cervoni).
- Proposer les bonbons au dessert du déjeuner ou du dîner, sans en faire une récompense. Les dédramatiser (Julie Lopez).
- Inclure d’autres options comme des fruits, des en-cas salés pour varier les plaisirs (Lauren Manaker).
- Impliquer les enfants : les laisser choisir un nombre défini de bonbons par jour, faire un classement par catégories, organiser un échange de friandises avec les amis (Marina Chaparro).
L’essentiel est de faire des bonbons un aliment comme un autre, ni récompense, ni source de conflit. Nos enfants développeront ainsi un rapport équilibré à ce petit plaisir, sans culpabilité ni obsession. Une approche bienveillante et responsabilisante qui demande certes des efforts, mais porte ses fruits sur le long terme !