La légende britannique du bodybuilding, Dorian Yates, a marqué l’histoire de l’Olympia avec six victoires consécutives de 1992 à 1997. Récemment, il a affirmé que son lat spread de face était le meilleur de tous les temps. Étonnamment, les fans ont globalement approuvé cette revendication audacieuse. Mais aujourd’hui, le débat fait rage parmi ses 1,8 millions de followers sur Instagram : quelle année Dorian a-t-il présenté la version ultime de cette pose devenue sa signature ?
Les internautes se prononcent sur le meilleur cru du « lat spread Yates »
Impatients d’endosser le rôle de juges Olympia le temps d’un post, les fans de bodybuildling ont rapidement donné leur avis non officiel :
- « 95 était la meilleure année » commente un utilisateur.
- « 1997 !!! » s’exclame un autre avec enthousiasme.
- « Ses jambes sont meilleures dans les années plus tardives, mais on voit que les blessures ont impacté sa symétrie » remarque un observateur.
Difficile de trouver un consensus en parcourant les réactions :
Un autre fan nuance : « Pour moi c’est entre 95 et 96 ». Bref, le débat est loin d’être tranché !
L’avis de Dorian lui-même sur son meilleur lat spread
Face à la division de son public, référons-nous à l’avis de l’intéressé lui-même. Voici ce que déclarait récemment Dorian Yates :
Le Britannique, réputé pour ses muscles épais et denses combinés à un conditioning à couper au couteau, a ajouté ceci : « Si je devais choisir mon année favorite pour cette pose, probablement 1995, juste devant 93 je dirais. »
Dorian Yates, une icône incontestable malgré les débats
S’il est difficile de départager son meilleur millésime, une chose est sûre : l’impact durable de Dorian Yates sur le monde du bodybuilding. Avec son physique massif et sculptural, il a repoussé les limites et élevé les standards de sa discipline.
Son règne à l’Olympia dans les années 90 a marqué l’apogée du culturisme « old school », avant l’avènement de la masse à outrance. La silhouette athlétique de Yates, tout en puissance et en finesse, reste une référence pour de nombreux pratiquants.
Outre ses prouesses physiques, le Britannique a aussi révolutionné l’entraînement en popularisant le style High Intensity Training (HIT). Cette approche, basée sur des séances courtes et brutales, a influencé toute une génération de bodybuilders.
Le « Shadow » qui a illuminé la scène
Surnommé « The Shadow » pour sa capacité à rester discret jusqu’à monter sur scène, Dorian Yates impressionnait par sa faculté à toujours atteindre son pic de forme au bon moment. Son sens du timing, allié à une éthique de travail et une détermination à toute épreuve, lui a permis de dominer la compétition plus longtemps que la plupart de ses pairs.
Malgré une carrière écourtée par des blessures, son héritage perdure. La perfection physique atteinte durant ses années fastes continue de faire rêver et de susciter l’admiration des passionnés de musculation.
Alors, 1993, 1995, ou une autre année ? Le débat sur le lat spread ultime de Dorian Yates n’est pas prêt de s’éteindre. Mais une chose est sûre : sa place au panthéon du bodybuilding est gravée dans le marbre. Ou plutôt, sculptée dans le muscle, pour rester dans le thème !