Vous arrive-t-il régulièrement de sauter le petit-déjeuner par manque de temps ou d’appétit ? Si c’est le cas, vous devriez peut-être reconsidérer cette habitude. Selon une étude récente publiée dans le Journal of Neurorestoratology, zapper fréquemment le premier repas de la journée pourrait en effet augmenter les risques de déclin cognitif et de démence chez les personnes âgées.
Une étude observationnelle sur 3 ans
Les chercheurs ont suivi 859 participants âgés de plus de 60 ans vivant à Chengdu en Chine, sur une période de 3 ans. Parmi eux, 117 avaient l’habitude de sauter le petit-déjeuner au moins une fois par semaine. Leur fonction cognitive a été évaluée tous les 18 mois à l’aide d’un test appelé Mini Mental State Examination.
Un sous-groupe de 179 participants a également subi des IRM cérébrales à chaque visite de suivi pour mesurer le volume de leur cerveau, car une atrophie cérébrale a été liée à la démence. Des analyses sanguines ont aussi été réalisées pour évaluer les biomarqueurs de neurodégénérescence.
Résultats : un lien entre petit-déjeuner et cognition
Au début de l’étude, il n’y avait pas de différence significative entre les « sauteurs » et les « preneurs » de petit-déjeuner en termes de performances cognitives. Mais à la fin des 3 ans :
- Les « sauteurs » avaient des scores plus bas aux tests cognitifs
- Ils présentaient des taux plus élevés de biomarqueurs de neurodégénérescence
- Leur cerveau montrait une atrophie plus marquée à l’IRM
Et ce, même après ajustement pour d’autres facteurs comme l’âge, le sexe, le niveau d’études ou certaines maladies. Sauter régulièrement le petit-déj’ apparaît donc comme un facteur de risque indépendant de déclin cognitif chez les seniors.
Comment appliquer ces résultats au quotidien ?
Les modifications cérébrales conduisant à la démence peuvent commencer des dizaines d’années avant l’apparition des symptômes. Il est donc crucial d’adopter dès maintenant de saines habitudes, comme prendre un petit-déjeuner tous les jours, même léger, pour « nourrir » son cerveau.
Si vous êtes un « sauteur » habituel, examinez les raisons : manque d’appétit, de temps, simple habitude ? Quelques astuces peuvent vous aider :
- Préparez la veille : smoothies, overnight oats, chia pudding…
- Variez les plaisirs pour éviter la lassitude
- Misez sur les combos protéines + fibres qui calent bien : œufs + toast complet, céréales riches en fibres + produits laitiers, tartines à la purée d’oléagineux…
- Sortez des sentiers battus : les restes de la veille font aussi de bons petits-déj !
Nourrir son cerveau dès le réveil est un investissement santé qui peut porter ses fruits à long terme. Alors, prêt à adopter le réflexe petit-déj au quotidien ?
Les modifications cérébrales conduisant à la démence peuvent commencer des dizaines d’années avant l’apparition des symptômes. Il est donc crucial d’adopter dès maintenant de saines habitudes, comme prendre un petit-déjeuner tous les jours, même léger, pour « nourrir » son cerveau.
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