Avez-vous déjà remarqué que certains jours, vous vous sentez d’humeur particulièrement sociable, prête à aller à la rencontre des autres, alors qu’à d’autres moments, vous préféreriez rester tranquillement chez vous ? Cette fluctuation de votre « batterie sociale » au cours du mois pourrait bien être influencée par les variations hormonales de votre cycle menstruel.
L’impact des hormones sur l’envie de socialiser
Bien que les recherches spécifiques sur le lien entre cycle menstruel et sociabilité soient encore limitées, des études ont montré comment les différentes hormones influencent des facteurs clés comme le sommeil, l’humeur et l’énergie, qui à leur tour conditionnent notre désir d’interactions sociales.
Pendant les menstruations, les taux d’œstrogènes et de progestérone, connues respectivement pour booster l’énergie et apaiser l’anxiété, sont au plus bas. Pas étonnant donc de se sentir plus fatiguée et moins encline à multiplier les sorties pendant cette période !
Un regain de vitalité en phase folliculaire
À l’inverse, durant la phase folliculaire qui suit les règles, la remontée de la progestérone, des œstrogènes et de la testostérone favorise une humeur positive et un surplus d’énergie. C’est le moment idéal pour caler dans son agenda les événements festifs et les grandes réunions de famille ou entre amis !
La fatigue s’installe en seconde partie de cycle
La phase lutéale, elle, avec ses variations hormonales, peut semer une certaine confusion. Le pic puis la chute de progestérone entraînent une grosse fatigue voire des troubles du sommeil, tandis que les symptômes prémenstruels comme l’anxiété ou les sautes d’humeur n’incitent pas franchement à multiplier les interactions sociales.
Si vous avez prévu des sorties pendant votre phase lutéale, essayez de vous coucher plus tôt les jours précédents. Un sommeil de qualité vous aidera à profiter davantage de vos soirées, même avec une énergie de base plus faible.
Et avec la ménopause ou la pilule ?
Pendant la périménopause et la ménopause, la chute des œstrogènes et de la progestérone peut diminuer les niveaux d’énergie, tandis que les bouffées de chaleur perturbent le sommeil. Sans compter l’anxiété et les sautes d’humeur fréquentes qui ne facilitent pas forcément les rapports sociaux.
Quant aux femmes sous pilule contraceptive combinée (œstrogènes + progestatifs), elles auront un taux d’hormones plus stable et donc moins de variations d’énergie et d’humeur. Celles qui prennent une pilule triphasique imitant le cycle naturel seront plus susceptibles de ressentir les fluctuations classiques.
Comment soutenir sa « batterie sociale » au fil du cycle
Pour vivre au mieux ces variations d’énergie et d’envie de contacts au cours du mois :
- Notez votre humeur et vos niveaux d’énergie chaque jour pour mieux cerner votre cycle et anticiper les moments clés pour organiser vos événements.
- N’annulez pas systématiquement vos plans sous prétexte de fatigue, vous pourriez passer un très bon moment une fois lancée !
- Mais n’hésitez pas à reporter poliment certaines invitations si vous sentez que vous ne serez vraiment pas en état.
- Prévoyez des activités solo (lecture, cinéma, cours de yoga…) qui vous ressourcent quand vous n’avez pas la force de socialiser.
Rappelez-vous que votre « batterie sociale » dépend de nombreux facteurs comme la qualité de votre sommeil, votre niveau de stress, la météo… Les fluctuations hormonales en sont un élément important mais pas unique. Certaines femmes y sont aussi plus sensibles que d’autres. L’essentiel est d’être à l’écoute de vos besoins et de votre ressenti, sans culpabiliser !