Saviez-vous que les femmes ont deux fois plus de risques d’être diagnostiquées avec la maladie d’Alzheimer que les hommes ? Et ce, même en tenant compte du fait qu’elles vivent en moyenne sept ans de plus. Un constat alarmant qui soulève de nombreuses questions. Mais une récente étude pourrait bien apporter un début d’explication à ce phénomène troublant. La clé se trouverait dans la façon dont le cerveau féminin réagit face au stress…
Le stress, cet ennemi du cerveau
Des chercheurs de l’Université de Washington à St. Louis ont comparé l’activité cérébrale de souris mâles et femelles soumises à un stress intense. Leurs observations sont sans appel : même si le niveau de stress ressenti était similaire, les cerveaux réagissaient de manière totalement différente selon le sexe.
Chez les femelles, les niveaux de protéine bêta-amyloïde, un marqueur clé de la maladie d’Alzheimer, augmentaient significativement dans les deux heures suivant le stress. Et ils restaient élevés longtemps après. A l’inverse, les mâles ne montraient aucun changement, ou alors très faible et retardé.
Une différence biologique fondamentale
Comment expliquer une telle disparité ? Tout se jouerait au niveau cellulaire. Les neurones des femelles possèderaient une voie de réponse au stress qui absorbe l’hormone du stress, conduisant à une hausse de la protéine bêta-amyloïde. Une caractéristique absente chez les mâles.
Bien sûr, le stress n’expliquerait pas à lui seul le sur-risque d’Alzheimer chez les femmes. Les hormones, le mode de vie ou encore d’autres maladies entrent aussi en jeu. Mais cette étude pointe du doigt un facteur de risque majeur et spécifique à la biologie féminine.
Mieux gérer son stress au quotidien
Alors que faire face à ce constat ? Si on ne peut changer sa biologie, on peut en revanche agir sur son niveau de stress. Voici quelques pistes pour mieux le gérer au quotidien :
- Misez sur certains compléments alimentaires comme l’ashwagandha, l’huile de CBD ou le magnésium, reconnus pour aider l’organisme à mieux gérer les effets du stress.
- Méditez ! Même quelques minutes par jour aident à calmer le système nerveux et à mieux réagir dans les situations stressantes.
- Bougez ! L’exercice physique libère des endorphines et booste la gestion de l’anxiété et de la dépression.
- Reconnectez-vous à la nature. 20 minutes en plein air suffisent à faire baisser le taux d’hormones du stress.
Réduire son stress, un geste bénéfique pour la santé à plus d’un titre. Mais qui s’avère désormais crucial pour les femmes soucieuses de préserver leurs facultés cognitives sur le long terme. Une résolution à prendre dès aujourd’hui !