Pour de nombreuses femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), trouver des moyens naturels de gérer les symptômes peut s’avérer un véritable défi. Cependant, une étude récente publiée dans le Journal of the American Osteopathic Association apporte une lueur d’espoir en suggérant que la pratique régulière du yoga en pleine conscience pourrait offrir des bénéfices significatifs.
Une pratique accessible pour réduire les androgènes
L’étude a suivi 31 femmes atteintes de SOPK âgées de 23 à 42 ans, réparties en deux groupes: l’un pratiquant le yoga en pleine conscience pendant trois mois, l’autre ne recevant aucune intervention. Après une heure de yoga au moins trois fois par semaine durant cette période, les chercheurs ont constaté une diminution significative de 29% de la testostérone libre chez les participantes du groupe yoga. Les niveaux de DHEA ont également montré une tendance à la baisse.
Des bienfaits pour la santé mentale
En plus de réduire les taux d’androgènes élevés, les séances de yoga ont permis de diminuer la dépression de 55% et l’anxiété de 21% chez les participantes. Certaines ont même rapporté une amélioration de leur acné ainsi qu’un cycle menstruel plus court après l’intervention.
Une option thérapeutique complémentaire prometteuse
Bien que des options pharmacologiques efficaces existent pour la gestion du SOPK, elles peuvent s’accompagner d’effets secondaires significatifs. Sur la base de cette recherche, une pratique régulière du yoga en pleine conscience pourrait offrir une alternative naturelle à moindre risque pour gérer les symptômes.
Avant de commencer, les participantes du groupe yoga ont suivi un cours de pleine conscience de trois heures. Elles y ont appris des exercices de respiration, des méditations en marchant lentement, l’autosuggestion positive, le tapping, la visualisation guidée et l’enquête appréciative. Si vous souhaitez intégrer cette pratique à votre routine, il peut être utile d’apprendre d’abord les bases de la pleine conscience avec un cours de méditation ou de respiration.
Un espoir pour les femmes touchées par le SOPK
Les femmes atteintes de SOPK font face à de nombreux défis au quotidien, des cycles irréguliers à l’hirsutisme en passant par l’acné et les troubles émotionnels. Cette étude, bien que de petite envergure, offre des résultats prometteurs quant au potentiel du yoga comme option thérapeutique complémentaire pour mieux vivre avec ce syndrome.
Grâce à son accessibilité et ses multiples bienfaits, le yoga en pleine conscience pourrait ainsi devenir un précieux allié dans la gestion naturelle des symptômes du SOPK. En attendant des recherches complémentaires sur le sujet, cette pratique millénaire semble en tout cas mériter que l’on s’y intéresse de plus près.
Bien entendu, il est toujours recommandé de consulter votre médecin avant de modifier votre plan de traitement du SOPK. Mais si le yoga vous tente, n’hésitez pas à en discuter avec lui pour voir comment l’intégrer de manière bénéfique à votre routine.