Les maladies cardiovasculaires représentent l’une des principales causes de mortalité dans le monde. Si certains facteurs de risque sont liés à la génétique, d’autres dépendent de notre mode de vie et de notre alimentation. Des études scientifiques récentes mettent en avant le rôle protecteur du poisson gras, riche en oméga-3, pour prévenir ces pathologies, en particulier chez les personnes ayant des antécédents familiaux. Découvrons ensemble pourquoi il est essentiel d’en consommer régulièrement et comment l’intégrer facilement dans nos menus.
Les oméga-3, des alliés pour notre cœur
Le poisson gras, comme le saumon, les sardines, le maquereau ou encore le hareng, se distingue par sa teneur élevée en acides gras polyinsaturés de type oméga-3. Ces lipides essentiels, que notre organisme ne peut pas synthétiser, jouent un rôle crucial dans le bon fonctionnement de notre système cardiovasculaire :
- Ils contribuent à fluidifier le sang et à prévenir la formation de caillots, réduisant ainsi les risques d’infarctus et d’accident vasculaire cérébral.
- Ils aident à réguler la tension artérielle et à prévenir l’hypertension, un facteur de risque majeur des maladies cardiaques.
- Ils participent à diminuer le taux de triglycérides dans le sang, ces graisses qui, en excès, favorisent le dépôt de plaques d’athérome dans les artères.
Une étude confirme leurs bienfaits préventifs
Une vaste étude internationale, publiée dans la revue Circulation, a analysé les données de plus de 40 000 personnes à travers le monde. Les chercheurs ont évalué leur consommation de poisson gras, leurs taux d’oméga-3 sanguins et leur risque de développer une maladie cardiaque. Les résultats sont sans appel :
- Les participants ayant des antécédents familiaux de maladies cardiaques et de faibles taux d’oméga-3 présentaient un risque accru de plus de 40% de subir un événement cardiovasculaire.
- En revanche, ceux qui avaient des antécédents mais des taux d’oméga-3 satisfaisants voyaient leur risque diminuer à 25%.
Selon les auteurs de l’étude, les personnes ayant une prédisposition génétique aux maladies cardiaques ont donc tout intérêt à consommer davantage de poisson gras pour bénéficier de l’effet protecteur des oméga-3.
Comment en consommer suffisamment ?
L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) recommande de consommer du poisson deux fois par semaine, dont une fois du poisson gras. Voici quelques idées pour atteindre facilement cet objectif :
- Préparez des salades composées avec des sardines, du maquereau ou du thon, accompagnées de légumes crus ou cuits.
- Cuisinez des pavés de saumon au four, à la poêle ou en papillote, avec des épices et des herbes aromatiques.
- Dégustez des toasts tartinés de rillettes de poisson (saumon, truite, hareng…) pour l’apéritif ou en entrée.
- Optez pour des conserves de poisson (sardines, maquereaux, anchois…) pour des repas rapides et pratiques.
Si vous n’aimez pas le poisson ou si vous avez du mal à en manger suffisamment, vous pouvez également avoir recours à des compléments alimentaires riches en oméga-3 (EPA et DHA), sous forme d’huile de poisson ou de capsules. Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien pour choisir une formule adaptée à vos besoins.
En résumé
Le poisson gras, grâce à sa richesse en oméga-3, est un allié précieux pour préserver la santé de notre cœur, surtout lorsque l’on a des antécédents familiaux de maladies cardiovasculaires. En le consommant régulièrement, en variant les espèces et les modes de préparation, nous pouvons agir efficacement pour réduire nos risques. N’hésitez pas à en parler à votre médecin et à adapter votre alimentation en conséquence. Votre cœur vous en sera reconnaissant !